Aviation Civile

A la fin de mon temps (environ 5000 heures), c’est le départ vers la vie civile.

Le recrutement des pilotes civils, directement lié à l’activité économique du secteur, est cyclique. Au moment de mon départ de la Marine, j’ai la chance de profiter d’une période faste de recrutement (qui sera brutalement interrompue avec le déclenchement de la guerre du Golfe). J’ai donc envoyé des CV dans de petites compagnies, Britair, TAT, Air Limousin et Air Littoral. Mon intention n’était effectivement pas de postuler à Air France.

C’est Britair qui me propose un poste de Commandant de Bord sur Bandeirante, un commuter de 19 places. Au bout d’un an je passe copilote sur ATR 42.

Je reste un an et demi sur cet avion, et c’est alors que la TAT me contacte pour savoir où j’en suis de l’obtention de mes certificats.

Et je suis recruté à TAT comme copilote d’abord sur ATR (4 mois), puis sur Fokker 28, biréacteur de 80 places, pendant 1 an.

Durant cette période, basé à Lyon, je fais des vols sur toute l’europe, notamment pour le compte d’Air France.

Puis c’est l’occasion d’un tournant: la compagnie propose des places de copilote sur Boeing 737 en vol de nuit pour la postale. Candidature acceptée. Je ferai 4 ans sur B 737-200 et j’en profite pour passer mon brevet pratique de pilote de ligne.

Le brevet en poche je quitte le secteur de la postale pour passer Commandant de bord sur Brasilia (6 mois), puis sur B 737 en passagers.

Au bout de 7 mois le secteur est supprimé et je retourne sur ATR 42/72 durant 1 an et demi.

Et fin 1999, je passe sur MD 83, avion sur lequel je resterai 2 ans et demi, et ce sera mon dernier appareil. Je termine avec un total d’environ 16000 heures de vol.